Note de REFERENCE : SOUTENIR LES ENTREPRENEURS ISSUS DE LA DIVERSITE
1 LE CADRE
La Région Bruxelloise connaît un double mouvement d’internationalisation, à savoir la mondialisation « par le haut » et « par le bas ». En raison de l’attrait qu’elle exerce en tant que capitale européenne et belge, la Région bruxelloise est la porte d’entrée d’un important flux de migrations externes, en provenance de pays européens, mais aussi de pays moins riches.
1 Les différentes nationalités à Bruxelles en janvier 2015 (source : IBSA)
Belgique 66%
UE 15 16%
UE +13 7%
Turquie 1%
Afrique du Nord 4%
Afrique subsaharienne 2%
Nationalités à Bruxelles
Belgique
UE 15
UE +13
Reste Europe
Turquie
Afrique du Nord
Afrique subsaharienne
Amérique latine
Reste OCDE
Autres
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Si la croissance économique bruxelloise et l’attrait qu’exerce Bruxelles génèrent des emplois, il s’agit principalement d’emploi à haute qualification qui ne permet pas de résorber un chômage à plus faible qualification. Ceci vient renforcer les phénomènes de dualisation qui caractérisent la Région bruxelloise
Ainsi on constate d’énormes disparités dans les taux de chômage selon l’origine des personnes.
2. Ecart de taux de chômage selon la naissance - Bruxelles (source : SPF emploi)
Cet écart est de 50% supérieur à la moyenne européenne et est encore plus marqué pour les femmes (12,8% - 30,7%).
Le phénomène ne s’arrête malheureusement pas avec la deuxième génération. Dans certains quartiers, on constate des pics du chômage des jeunes de moins de 25 ans, dont un trop grand nombre termine le cycle scolaire sans qualifications suffisantes. La grande majorité des jeunes issus de l’immigration cumule des difficultés d’insertion socioprofessionnelle avec une discrimination à l’embauche persistante.
Parallèlement à ces chiffres assez effrayants, on constate un très grand dynamisme entrepreneurial chez les personnes issues de l’immigration, et ce particulièrement à Bruxelles. En Belgique, en 2014, 10,2% des assujettis avaient une nationalité autre que belge.40% de ces assujettis étrangers se trouvaient à Bruxelles.
14.70%
23.40%
30.40%
0.00%
5.00%
10.00%
15.00%
20.00%
25.00%
30.00%
35.00%
NÉS EN BELGIQUE
NÉS HORS BELGIQUE
NÉS HORS UE
Taux de chômage
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Et ce chiffre est en constante évolution. Ainsi, en 2014, 58,3% des nouveaux indépendants n’avaient pas la nationalité belge (source : INASTI). La plupart sont issus de l’Union Européenne (avec en particulier un nombre fortement croissant de Roumains (18,8%) et de Bulgares (5,2%) et de personnes issues de l’Europe du Sud).
Dans l’entrepreneuriat aussi on constate une forte dualisation. Les chiffres de créations d’entreprises comprennent aussi bien l’installation d’un cabinet de lobbyistes auprès de la Commission que l’entrepreneur de nécessité, poussé vers le statut d’indépendant par la difficulté, voire l’impossibilité de trouver un emploi salarié et pour qui l’autocréation d’emploi est la seule voie de sortie du chômage. Ce type d’entrepreneur est plus fragile, fait face à des obstacles spécifiques et a un taux d’échec plus élevé.
Ce groupe de travail vise évidemment plutôt cette deuxième catégorie d’entrepreneurs. Le but de la réunion réunissant des représentants de différentes communautés, fédérations professionnelles, organismes de formation, organismes d’accompagnement, etc. est de s’entendre sur des mesures à mettre prioritairement en place par la Région ou à maintenir/développer si elles sont déjà existantes pour favoriser/valoriser/pérenniser cet entrepreneuriat.
Les organismes et associations qui ont confirmé leur présence :
ABPM
Emergence
AIES
Impulse.brussels
BECI
Maison Russe
BETIAD
MicroStart
Bruxelles Vivre Ensemble
Solidarité Savoir
CIRÉ
Syntra
EFP
UNIZO
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Le timing de la matinée :
9h-9h30 : accueil et présentation du SBA
9h30-10h30 : choix des propositions à retenir
10h30-12h : examen approfondi des propositions retenues
2 LES OBSTACLES IDENTIFIÉS – MESURES EXISTANTES – NOUVELLES PROPOSITIONS
Il peut exister plusieurs obstacles pour les personnes issues de l’immigration à monter une entreprise ou agrandir une entreprise existante : par exemple, les immigrés peuvent manquer de ressources humaines, financières ou sociales.
De l’étude sur les starters réalisée en 2012 par impulse.brussels, il ressortait que les créateurs dont la nationalité est un pays hors Union Européenne créaient moins rapidement leur entreprise (p.12).
L’enquête réalisée tout récemment sur les personnes accompagnées par les Guichets d’économie locale va dans le même sens : parmi les difficultés citées, viennent en tête les formalités administratives et l’accès au financement, mais les créateurs mentionnent aussi le fait d’être étranger, de ne pas avoir de carte d’identité belge, de ne pas connaître la langue du pays…
Pour tous les freins identifiés, nous avons essayé de voir quelles étaient les mesures existantes, et quelles nouvelles propositions pourraient venir compléter l’offre actuelle.
2.1 FREINS ADMINISTRATIFS
2.1.1 MANQUE DE CONNAISSANCES D’UNE DES LANGUES NATIONALES
Exemples de mesures existantes :
1) Une offre très importante de cours de français et de néerlandais pour allochtones existe déjà.
2) Syntra propose une offre combinée de formations dédiées spécialement aux allochtones avec un soutien pour la langue (soutien d’un coach individuel) (SYNTRA).
Propositions :
a) Avoir une formation équivalente à celle de Syntra en français (gestion et langue française)
b) Ouvrir le 1819 à d’autres langues
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c) Permettre de passer l’examen de gestion en d’autres langues
2.1.2 MANQUE DE FORMATION
Offre actuelle
L’offre de formations est riche à Bruxelles
Certains organismes ont une offre particulièrement tournée vers les personnes issues de la diversité, comme :
o Solidarité savoir, qui organise des séances d’information thématiques et accompagne gratuitement les porteuses de projet
o L’ABPM qui offre des services d’accompagnement et d’information pour les personnes désireuses de se lancer
o L’asbl Bruxelles Vivre Ensemble propose des formations de professionnalisation et de valorisation des compétences et des savoir-faire des femmes immigrées
o …
Propositions
a) Faire mieux connaître l’offre de formation, avec plus d’agents-relais d’orientation (le CIRÉ le fait déjà, en se faisant l’écho des activités portées par d’autres organisations qui peuvent intéresser le public d’origine étrangère et plus particulièrement les personnes qu’ils ont rencontrées à titre individuel)
b) Syntra a un projet destiné aux entrepreneurs déjà établis, axé sur la diversité
c) Organiser plus d’ateliers, des formations gratuites sur l’entrepreneuriat dans certaines communes où le chômage des jeunes issus de la diversité est très élevé
2.1.3 DIFFICULTÉ À FAIRE RECONNAÎTRE SON DIPLÔME OU SES COMPÉTENCES
Offre actuelle
Bruxelles Vivre Ensemble : parcours de professionnalisation et de valorisation des savoir-faire
Centres de validation des compétences
Site multilingue mondiplome.be (français, néerlandais et anglais) A travers ce site internet développé par Inburgering Brussel et le CIRÉ avec le soutien d’Actiris, le chercheur d’emploi bruxellois est informé des démarches à poursuivre en vue d’introduire
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une demande d’équivalence de son diplôme obtenu à l’étranger. Si la personne souhaite travailler comme indépendant, il peut obtenir une première information sur la nécessité ou non d’introduire une demande d’équivalence.
Examens du jury central
Propositions
a) Revoir l’accès à la profession dans un sens plus pratique (vraie validation technique et non théorique)
b) Développer encore les centres de validation des compétences
c) Valoriser des compétences apprises de la culture/communauté d’origine
2.1.4 COMPLEXITÉ ADMINISTRATIVE
Offre actuelle
Le service 1819 offre un point unique d’information
Les cooperatives d’activités permettent de démarrer avec un minimum de démarches
Des organismes accompagnent les porteurs de projet
Propositions
a) Faciliter le passage de travailleur étranger salarié à celui d’indépendant ou l’inverse et ce sans autres restrictions ou démarches particulières que celles applicables aux citoyens européens. (CIRÉ)
b) Réforme de l’examen d’accès à la gestion : Cette exigence d’accès à la gestion est une barrière administrative qui est particulièrement contraignante pour toute une série d’entrepreneurs migrants dont les diplômes ne sont pas toujours reconnus accéder à la gestion via un accompagnement.
c) Offrir des formules complètes de services de soutien, avec une aide pour le côté administratif aussi (incubateur)
2.2 FREINS PERSONNELS ET FAMILIAUX
2.2.1 L’ACCÈS AU FINANCEMENT
Situation précaire, fragilité financière : ces situations personnelles handicapent la mise en place d’un projet
o Manque de ressources financières et difficulté d’accéder au crédit ( économies et réseau familial et communautaire ou crédit à la consommation risque)
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Nature des activités peut aussi être un frein : activités en lien avec le pays d’origine, projets de petite envergure (snacks, commerce d’alimentation, …) activités difficilement soutenues par les banques
Rejet du prêt avec intérêt
Peur du refus
Offre actuelle
Il existe plusieurs organismes de microcrédit (Microstart, Credal, Hefboom, Brusoc)
Certains comme Microstart sont ouverts aux projets économiques, notamment d’import et/ou export, en lien avec les pays d’origine
Possibilité de démarrer en coopérative d’activités
Propositions
a) Si le droit de séjour est lié à la condition de ne pas constituer une charge déraisonnable pour l’État, on peut envisager la possibilité, pour le travailleur, de constituer un fonds de garantie dans lequel il puisera en cas de situation critique, et par exemple en cas de chômage non couvert par un droit à une allocation, évitant de cette manière, pendant une certaine période, de constituer une charge déraisonnable (CIRÉ)
b) Diminuer les frais liés à la création (frais de notaire, frais de demande d’équivalence des diplômes). (SOLIDARITE SAVOIR)
c) Créer un fonds de soutien spécifique aux femmes issues de la diversité et qui souhaitent entreprendre (SOLIDARITE SAVOIR)
d) Développer une offre de prêt sans intérêt (crowdfunding, prêt d’honneur..)
e) Créer une tontine « entrepreneuriale » (AEIS)
f) Plus de soutien pour les projets construits en lien avec le pays d’origine.
g) Appui pour effectuer de la recherche et développement sur des innovations susceptibles de soutenir l’entrepreneuriat des migrants : il serait par exemple intéressant de creuser la question d’une meilleure capitalisation des remittances ainsi que du développement d’outils de finance islamique ( à décliner également en offre de microcrédit spécifique).
2.2.2 CONTRAINTES FAMILIALES ET PRESSION DE L’ENTOURAGE
Ceci est particulièrement vrai pour les femmes, dont les maris expriment une certaine méfiance voire un rejet à l’idée de voir leur épouse s’engager dans l’entrepreneuriat. Il manque également d’infrastructures de garderie, et difficulté de certaines femmes de confier les enfants à des inconnus.
Propositions
a) Développer encore l’offre d’accueil pour les enfants
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b) Mettre en avant des modèles féminins/jeunes
c) Mise en relations des femmes issues de la diversité avec des entrepreneures ou des expert(e)s
2.3 FREINS ENVIRONNEMENTAUX
2.3.1 MANQUE DE LOCAUX OU COÛTS DES LOCAUX
Propositions
a) Utiliser des bâtiments communaux sous-exploités pour redynamiser des quartiers (cf l’exemple d’Anvers)
b) Réinstaurer une bourse OpenSoon
2.4 FREINS LIÉS AUX DISCRIMINATIONS, CLICHÉS ET STÉRÉOTYPES
2.4.1 MANQUE DE MODÈLES DANS LES MÉDIAS, LA VIE DE QUARTIER, L’ENSEIGNEMENT, PARTICULIÈREMENT POUR LES FEMMES IMMIGRÉES ET LES JEUNES
Offre actuelle
Organisation de networkings communautaires
Journée Déclic organisée par l’ABPM
Actions de sensibilisation pour mettre en lumière la richesse de l’entrepreneuriat migrant : Une des missions que microStart s’est fixée consiste à utiliser ses expériences de terrain pour mener des actions de sensibilisation et de plaidoyer politique afin que le droit à l’initiative économique soit davantage effectif en Belgique. Dans le cadre de cette mission, microStart a réalisé depuis son démarrage plusieurs actions de sensibilisation pour mettre en lumière le dynamisme de l’entrepreneuriat migrant : journées « des entrepeneurs migrants vous ouvrent leurs portes » organisés en collaboration avec le CIRé et Hispano-Belga, participation régulière aux Afropéros et accueil de ceux-ci dans les locaux de microStart, … (MICROSTART)
Propositions
a) Sensibilisation de la presse (comme on a sensibilisé récemment à l’utilisation de plus d’expertes féminines)
b) Témoignages d’entrepreneurs dans l’enseignement
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c) Organisation de rencontres féminines avec mise en avant de modèles
d) Mobilisation des leaders de la communauté d’immigrés ou d’hommes d’affaires immigrés déjà bien établis dans la promotion d’activités.
2.4.2 « TRI » EFFECTUÉS PAR LES BAILLEURS COMMERCIAUX, VOIRE PARFOIS LES AUTORITÉS, QUI VISE À LIMITER L’OUVERTURE D’ACTIVITÉS DITES « ETHNIQUES », ASSOCIÉES AVEC DES NUISANCES (RASSEMBLEMENTS COMMUNAUTAIRES, BRUIT, VANDALISME, INSÉCURITÉ) ET UNE MAUVAISE IMAGE DU QUARTIER, VOIRE DE LA VILLE.
2.4.3 PRÉJUGÉS DE LA PART DES CLIENTS POTENTIELS
Propositions
a) Créer plus d’interactions entre les réseaux. Faire des événements communs entre réseaux communautaires et autres événements de networking (par exemple BAB, événements de BECI)
b) Mise en avant de modèles dans la presse
2.4.4 Préjugés de la part des services d’accompagnement et des services administratifs
(sentiment de ne pas être pris au sérieux, d’être incompétent)
Offre actuelle
Microstart intègre une approche multiculturelle dans sa méthodologie d’accompagnement et de financement : les équipes de microStart sont formées pour aborder la question de l’entrepreneuriat avec un regard multiculturel. Leur méthodologie d’accompagnement laisse une large place à l’oralité, à la capitalisation de l’ensemble des expériences acquises formelles ou informelles (y compris dans le pays d’origine dans le cas d’entrepreneurs migrants). La méthodologie d’accompagnement et de financement n’est pas figée. Ils continuent à l’adapter en fonction de l’expérience acquise auprès du public et des nombreux échanges avec des associations communautaires.
Microstart travaille en réseau avec les acteurs de terrains
Propositions
a) Mieux former les accompagnateurs (dans le cadre de l’harmonisation des parcours ?)
b) Multiplier les contacts entre le réseau d’accompagnement et les associations et acteurs de terrain.
c) Offrir des chèques-éducation pour sensibiliser et former les préposés des services administratifs à la diversité.
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d) Partager des expériences entre des organisations intermédiaires telles que des institutions de formation ou d’accompagnement, par ex. par le biais de publications ou de séminaires.
2.5 FREINS SPÉCIFIQUES
2.5.1 HABITUDE DE LA PRATIQUE DE PETITES ACTIVITÉS INFORMELLES, CERTAINES COMMUNAUTÉS NE CONÇOIVENT PAS LA CRÉATION DE FAÇON CLASSIQUE (AVEC PARFOIS L’INCONSCIENCE DE SE TROUVER DANS L’ILLÉGALITÉ).
Propositions
a) Développer un statut adapté à de petites activités, sans complications administratives
2.5.2 RAPPORT AU TEMPS QUI PEUT ÊTRE DIFFÉRENT SELON LES CULTURES, ET RENDRE COMPLIQUÉE LA VISION À LONG TERME ET LA PLANIFICATION NÉCESSAIRE AU BON DÉROULEMENT D’UNE ACTIVITÉ.
2.5.3 RÉSEAU COMMUNAUTAIRE ET DIFFICULTÉ À ÉTABLIR DES CONNECTIONS HORS DE CE RÉSEAU
Propositions
a) Promotion pour la formation d’associations professionnelles ethniques comme un moyen de formaliser les réseaux sociaux informels.
b) Connexion de réseaux (in)formels d’entrepreneurs ethniques avec des associations professionnelles conventionnelles.
c) Formations sur le marketing interculturel : comment toucher les clients d’autres cultures
2.6 AUTRES PROPOSITIONS
2.6.1 CONNAISSANCE DU GROUPE CIBLE
Il manque pour mettre en place les mesures les plus efficientes une étude de base sur les entrepreneurs de la diversité à Bruxelles. Cette étude permettrait de mieux appréhender les
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écueils spécifiques et de mettre en place des mesures adéquates. Une série de mesures/actions ont été mises en place semblent ne pas avoir perduré : pourquoi ? (par exemple : www.ucmpropulse.be , plateforme multi-associations www.pme-bplus.eu, site du guichet d’entreprises Zenito multilangues, cours de gestion de Syntra en traduction simultanée, etc.)
2.6.2 SUSCITER LA SENSIBILISATION, CRÉER L’ESPRIT D’ENTREPRISE PARMI LES IMMIGRÉS
Offre actuelle
Pas mal d’actions sont déjà faites par les acteurs :
Le CIRÉ sensibilise les migrants à la possibilité de créer leur propre emploi
Le CIRÉ organise les journées « Les entrepreneurs migrants vous ouvrent leurs portes » : organisation avec microStart, Hispano Belga, Job your Self, la Croix-Rouge de Belgique, entre autres, d’une journée de sensibilisation à l’entrepreneuriat en donnant la parole aux migrants qui ont créé leur propre affaire ( modèles).
Le CIRÉ favorise les rencontres entre les PME et les personnes migrantes, en collaboration avec le projet entrepreneurs et société de l’UCM en vue d’offrir un stage en PME à des jeunes étrangers ou d’origine étrangère.
Solidarité Savoir organise des séances de sensibilisation des femmes issues de la diversité à l’entrepreneuriat
ABPM organise le salon LEAD
Campagnes de sensibilisation 1819-ACTIRIS sur l’autocréation d’emploi
Formation ARCADIA : en collaboration avec la Croix-Rouge de Belgique et l’asbl Ulysse, cette formation à destination d’un public de réfugiés en Belgique poursuit l’objectif de faire réfléchir les participants à la transformation de leur idée en activité rémunératrice.
Propositions
a) Utilisation plus poussée des médias communautaires
b) Mener des actions de rénovation urbaine mettant en lumière l’entrepreneuriat issu de la diversité : Un entrepreneuriat de la diversité est un atout pour la Région de Bruxelles-Capitale. Pourtant, à ce jour, peu de choses sont faites en matière d’aménagement urbain pour mettre en avant cette richesse. L’entrepreneuriat de la diversité reste encore trop souvent limité à un entrepreneuriat de l’ombre, alors qu’il pourrait être un « avantage marketing » comme c’est le cas dans d’autres capitales européennes. (MICROSTART)
c) Sensibilisation des intermédiaires (conseillers emploi, CPAS, Missions locales)
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3 QUELQUES SOURCES D’INSPIRATION
Flandre
Plusieurs programmes expérimentaux sont en cours.
http://www.agentschapondernemen.be/artikel/azo-allochtone-zelfstandige-ondernemers
http://www.starterslabo.be/etno
France
L’étude de l’APCE « La création d’activité par les personnes migrantes, issues de la diversité ou des quartier. Un levier d’intégration et de croissance pour la France – Synthèse des auditions 2013 » reprend toute une série de bonnes pratiques.
https://media.apce.com/file/49/0/etude_daeen_web_ok.65490.pdf
Allemagne: Unternehmer ohne Grenzen (Entrepreneurs sans frontières)
Une initiative lancée par des entrepreneurs migrants, actuellement exploitée par une organisation semi-publique dans la ville de Hambourg, fournissant des services aux entrepreneurs immigrés et représentant leurs intérêts économiques dans les cercles professionnels locaux.
http://uog-ev.de
Pays-Bas: Kleurrijk Ondernemen
Une initiative politique locale publique de la ville de Zaanstad qui a pour objectif de renforcer la structure économique locale et de stimuler l’emploi en offrant un soutien aux nouveaux entrepreneurs, particulièrement aux immigrés et aux femmes.
www.ko-zaanstad.nl
.
Royaume-Uni: Ethnic Minority Business Service (EMBS)
EMBS est un programme local qui a été récemment intégré dans une organisation semi-publique plus grande ‘Business Bolton Support Unit’, qui procure un ‘one stop’ pour un appui et un conseil professionnel aux communautés noires et de minorité ethnique.
http://embs.org.uk
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4 CONTENTS
1 LE CADRE .......................................................................................................... 1
2 LES OBSTACLES IDENTIFIÉS – MESURES EXISTANTES – NOUVELLES PROPOSITIONS ...................... 4
2.1 Freins administratifs ........................................................................................... 4
2.1.1 Manque de connaissances d’une des langues nationales ................................................... 4
2.1.2 Manque de formation ....................................................................................... 5
2.1.3 Difficulté à faire reconnaître son diplôme ou ses compétences .............................................. 5
2.1.4 Complexité administrative .................................................................................. 6
2.2 Freins personnels et familiaux ................................................................................. 6
2.2.1 L’accès au financement ..................................................................................... 6
2.2.2 Contraintes familiales et pression de l’entourage ............................................................ 7
2.3 Freins environnementaux ...................................................................................... 8
2.3.1 Manque de locaux ou coûts des locaux ..................................................................... 8
2.4 Freins liés aux discriminations, clichés et stéréotypes .......................................................... 8
2.4.1 Manque de modèles dans les médias, la vie de quartier, l’enseignement, particulièrement pour les femmes immigrées et les jeunes .............................................................................................. 8
2.4.2 « Tri » effectués par les bailleurs commerciaux, voire parfois les autorités, qui vise à limiter l’ouverture d’activités dites « ethniques », associées avec des nuisances (rassemblements communautaires, bruit, vandalisme, insécurité) et une mauvaise image du quartier, voire de la ville........................................................ 9
2.4.3 Préjugés de la part des clients potentiels .................................................................... 9
2.4.4 Préjugés de la part des services d’accompagnement et des services administratifs .......................... 9
2.5 Freins spécifiques ........................................................................................... 10
2.5.1 Habitude de la pratique de petites activités informelles, certaines communautés ne conçoivent pas la création de façon classique (avec parfois l’inconscience de se trouver dans l’illégalité). ...................................... 10
2.5.2 Rapport au temps qui peut être différent selon les cultures, et rendre compliquée la vision à long terme et la planification nécessaire au bon déroulement d’une activité. ......................................................... 10
2.5.3 Réseau communautaire et difficulté à établir des connections hors de ce réseau .......................... 10
2.6 Autres propositions .......................................................................................... 10
2.6.1 Connaissance du groupe cible ............................................................................ 10
2.6.2 Susciter la sensibilisation, créer l’esprit d’entreprise parmi les immigrés ................................... 11
3 QUELQUES SOURCES D’INSPIRATION ......................................................................... 12
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